AUTEUR : Gilles PARIS
EDITEUR : J'ai lu
GENRE : Roman réaliste
RESUME :
Icare est un petit garçon de 9 ans, appelé Courgette, qui ne connaît pas son père car il est parti avec une autre femme lorsqu’Icare était très jeune. Sa mère est alcoolique, elle boîte depuis son accident de voiture, le bat, passe ses journées à regarder la télé et à insulter le père d’ Icare. Croyant que le ciel est responsable de tout ça, Icare décide de tuer le ciel avec un revolver trouvé dans le tiroir de la chambre de sa mère. Lorsque sa mère essaye de le lui enlever le coup part tout seul et Icare tue sa mère accidentellement. Le jeune garçon ne se rend pas bien compte de ce qu’il a fait mais, comme il est à présent orphelin, il est envoyé dans un centre d’accueil pour enfants. Là-bas, il se fait des amis, tombe amoureux et découvre aussi l’amour parental.
CRITIQUE : J’ai aimé ce livre car Icare est touchant, émouvant. Il parle de manière enfantine et commet beaucoup de maladresses. Il arrive quand même à nous faire sourire malgré la tristesse de ses actes et je pense que c’est le gros plus du livre.
CONSEIL : Ce livre peut être lu par tout le monde, il est facile à lire car le langage est plutôt courant ou familier.
MA NOTE SUR 20 : 17.5
EXTRAIT : On passe sous un pont et je vois une rivière et Raymond ralentit en disant « on est plus très loin ». Je regarde l’eau grise quand il dit « on est arrivés mon petit. Quelle baraque ! Tu vas être comme un coq en pâte ici ». Et il sort de ma voiture avec ma valise et moi j’y reste parce que j’ai pas envie d’être comme un coq en pâte. La baraque est un château comme dans les films. Une dame aux cheveux blancs et en robe rouge descend les marches et elle parle avec le gendarme qui porte toujours ma valise et ils me regardent et ils s’approchent de la voiture. La dame en rouge penche la tête en souriant et dit « viens, Icare, je vais te faire visiter ta nouvelle maison » et je me détache et je sors de la voiture et je regarde que les petits cailloux.
_ Je m’appelle madame Papineau, dit la dame aux cheveux blancs. Mais tu peux m’appeler Geneviève.
Je bouge toujours pas. J’entends la grosse voix à Raymond « dis bonjour à la dame, Courgette »et je dis « bonjour » aux petits cailloux en pensant « c’est marrant tous ces gens qui veulent qu’on les appelle par leur prénom alors qu’on les connaît pas ».
_ Bon, je vais m’en aller, dit le gendarme. C’est pas tout, j’ai du travail qui m’attend.
Il dépose ma valise sur les marches de l’escalier et il me relève la tête avec son doigt.
_ Sois sage ma Courgette.
Et il me caresse la tête et je me laisse faire avant de dire « t’en vas pas Raymond ! » et j’attrape sa grosse main dans la mienne et je la porte à mon visage.
_ Je viendrai te voir bientôt, mon petit, dit le gendarme en retirant sa main de mon visage et en la rentrant dans sa poche comme s’il emmenait ma caresse avec lui.
Puis, il m’embrasse sur le front et dit en se relevant « quelle misère ces histoires-là » et il monte dans sa voiture.
_ Sois un bon garçon, au revoir, madame.
La dame à lunettes dit « au revoir, monsieur et merci ». Et la voiture à pompon bleu s’en va à reculons. Et j’ai la gorge qui me chatouille. Et la dame prend la valise et se retourne vers moi.
_ Viens Icare, tu dois avoir faim.
Et moi je dis « non » et elle pose la main sur mon épaule et on monte les escaliers.
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