22 nov. 2008

Comment je suis devenu un fantôme


Par Juliette, 6ème


AUTEUR : Marie De Latude
EDITEUR : Milan
GENRE : fantastique

RESUME :

C’est l’histoire d’un petit garçon maltraité, François Sagramor, qui, d’un coup de poêle à frire, devient un fantôme. Il est accueilli dans un château plein d’autres fantômes dont il fait la connaissance. Tout se passe bien. Mais un jour, un mort-vivant veut le tuer alors qu’il n’est qu’un apprenti fantôme car être fantôme, ça s’apprend...


CRITIQUE : J’ai aimé ce livre car je l’ai trouvé facile à lire. L’histoire est si bien écrite qu’un enfant assez petit peut la comprendre. Je trouve aussi que l’histoire est passionnante.


CONSEIL : Je conseille ce livre à des enfants de 9-10 ans (si ce sont de bons lecteurs) qui aiment les romans fantastiques.


MA NOTE SUR 20 : 18,75


EXTRAIT : Une fois dans la rue, je réalisai vraiment ce qui m’arrivait : je n’existais plus. J’étais transparent, invisible, impalpable, insoupçonnable. J’étais là et je n’étais pas là.
J’avançais d’abord prudemment. Au bout de quelques mètres, je me souvins que mes chaussures, trop petites, auraient dû me faire souffrir. Pourtant, je ne sentais rien, rien qu’une légèreté absolument délicieuse ! Je me mis à avancer un peu plus vite. Je glissais, plus que je ne marchais ; il me semblait que j’aurais pu voler si j’avais voulu. Mais je préférais ne pas essayer.
Et puis, au détour d’une rue, arriva un passant. Sans réfléchir, je m’arrêtai, bien en face de lui, de manière à ce qui lui soit impossible de m’éviter. Il marchait vers moi, ne regardant rien de précis, apparemment absorbé par une pensée. Bientôt, il ne fut plus qu’a cinq mètres ; il allait me découvrir et sûrement se mettre à hurler, ou alors faire demi-tour et partir en courant.
A deux mètres, il releva un peu la tête pour se gratter le menton. Son regard me rencontra… non, me traversa.
A un mètre c’est moi qui faillis partir en courant.
Puis il fit encore un pas et fut si près de moi que je fermai les yeux.
Il passa. Tout simplement, il passa. A travers moi. Je n’étais rien, que de l’air, du vide. Et pourtant j’étais là !

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